RÉSUMÉ : Ce texte est une réflexion sur les projections de pensée. Il s’agit ici de montrer qu’il faut dépasser le concept freudien pour proposer une lecture plus ouverte de ces projections. Le terme est pris au vrai sens du terme. La projection est surtout utilisée aujourd’hui dans le monde du cinéma et du spectacle. Être victime d’une projection c’est bien « se faire un film » de la réalité et vivre dans un imaginaire. Notre idée est de soutenir que ces projections se développent dans l’époque de spectacle qui est la nôtre. Le terme de société du spectacle est emprunté à Guy Debord. Nous nous distinguons cependant de lui en soutenant que le spectacle n’est qu’un épiphénomène qui n’est que la résultante d’une culture du secret, elle-même produite par le narcissisme contemporain. Ce travail est la suite d’une série de conférence qui est organisée dans le cadre d’un mouvement qui s’intitule Philosophie vivante. Ce mouvement a pour objectif de refaire vivre la philosophie en la conduisant dans les espaces de vie et en la faisant descendre dans les corps, les rues et les villages. Pour ce faire, elle se veut créative et fait dialoguer les Anciens, les Modernes et les post-modernes. Philosophie vivante est un mouvement construit sur l’idée du dialogue et de la médiation.

Mots clés : philosophie vivante; Freud, Sigmond ; projections; Debord, Guy; le narcisisme.