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The STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI issue article summary
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Abstract: Les hérésies du premier siècle du point de vue missionnaire. Le message unitaire de l’Evangile est transmis par les Saints Apôtres d’une manière variée, en fonction des circonstances et de l’état culturel-religieux des destinatiares. Ceux-ci vont récepter ce message immuable du salut par l’intermédiaire de leurs propres hiérarchies valoriques, culturelles et religieuses. L’Adaptation du message reçu à leur propre arbitraire culturel engendrera des intellections différerentes. La rexposition de l’Evangile par l’intermédiaire des concepts, des images et du language propre, légitime comme acte inhérent de la prédication, engendre l’hérésie au moment où l’inculturation représente une inculturation non seulement de la forme d’exposition de la doctrine chrétienne, mais en même temps de son contenu. Les hérésies apparaissent ainsi dans le premier siècle comme des essais d’accomodation du fond de l’Évangile aux éléments culturels et religieux pré-existants des destinataires. En fonction du domaine dans lequel cette accomodation de la doctrine chrétienne se produit erronément les hérésies du premier siècle peuvent être classées en: légalistes, rationnalistes et morales.
Les hérésies légalistes représentent des essais d’accomodation de l’Évangile aux prescriptions de la loi mosaïque. Elles supposent ne pas faire la différence entre le nouveau fond d’enseignements de la religion chrétienne et la forme dans laquelle ils ont été prêchés initialement, et essayer de faire subsister dans la même religion autant le mosaïsme que le christianisme.
Les hérésies rationalistes représentent l’essai d’assimilation du christianisme à un courant syncrétiste, spécifique au premier siècle, le gnosticisme. Le christianisme, dans son essai d’accomodation aux structures rationalistes promues par la culture héllénistique, sera périmé jusqu’au niveau de simple source d’inspiration des systhèmes gnostiques, libres d’en prêter des éléments disparates.
Les hérésies morales représentent l’essai de dissociation de la doctrine chrétienne de la morale qu’elle induit. Le compromis moral, où la supprimation de la moralité, dans le cas des nicolaïtes, représentent un essai erroné d’adaptation du christianisme aux caractéristiques de la société décadente du premier siècle.
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