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The STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI issue article summary
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Abstract: Personnalité problématique, déterminée par une réalité hostile, Ionesco a un système de penser, aussi nuancé que tranchant, concernant les grands problèmes de la condition humaines la réalité discutable du monde et de son sens, l’identité de la personne humaine et de celle divine, l’existence et la mort, la réconciliation du Moi pas seulement avec le monde, mais aussi avec soi-même, la possibilité ou l’impossibilité d’un dialogue entre l’être humain et la divinité, la modalité d’atténuer la terrifiante hantise de la mort par le renoncement au verbe, et la découverte du Verbe – Logos. Comme dans toutes les autres circonstances de quête, de réconciliation ou de redécouverte du Moi par rapport à la Divinité, les quêtes de Ionesco ne sont pas liées à la vie publique, mais à la vie intime, privée, tragiquement marquée, tant de la perspective de la biographie personnelle, comme celle de la biographie de l’œuvre: Mon esprit c’est ma structure. Je suis ma structure. La structure, l’idée de Ionesco, c’est moi. L’idée de Eugène Ionesco: Ionesco est l’idée de Ionesco, l’essence de Ionesco (E. Ionesco, La quête intermittente, p. 55). L’écriture devient une moyen de visualiser le sujet du soliloque: La folie me prend, ou la sagesse ou la compréhension: je ne suis identique qu’à moi-même, donc, je suis rien, je suis tout, je suis l’absolu, je suis rien, non pour en transmettre quelque chose, car cette chose est déjà connue, sinon pour comparer ou pour contre argumenter quelque chose pour soi et en soi: Je sais, il me semble que je sais la vérité de tout ceci, la vérité du vrai, la vérité du non vrai: la vérité des contrevérités, les contrevérités des vérités (Ibidem, p. 54.). |
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