| |
The STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI issue article summary
The summary of the selected article appears at the bottom of the page. In order to get back to the contents of the issue this article belongs to you have to access the link from the title. In order to see all the articles of the archive which have as author/co-author one of the authors mentioned below, you have to access the link from the author's name. |
|
| |
Abstract: La révolution avant la révolution. La Révolution de 1848 ne peut pas être considérée un fait isolé et absolument spontané dans l’histoire du peuple roumain. Il est nécessaire qu’elle soit analysée à travers ses antécédents. Sa préparation idéatique a commencé au moins au XVIII-ième siècle, sur la voie ouverte par l’union de l’Èglise Roumaine de Transylvanie avec l’Èglise de Rome, par le combat socio-politique initié par l’Evêque gréco-catholique Inochentie Micu Klein. Les idées de cet esprit éclairé se retrouvent dans Supplex Libellus Valachorum. Il y a en réalité une profonde convergence entre la pensée de Inochentie et les idées de Supplex, mais on peut y observer une augmentation des arguments de Supplex, qui deviendra les années à venir le manuel politique dans le combat pour les droits des Roumains. Les années entre le Supplex et la Révolution de 1848 ont été le creuset dans lequel se sont cristalisés l’idéal et le programme national. C’est dans ce procès que les coryphées de l’École Transylvaine, Simion Bărnuţiu, George Bariţiu, August Treboniu Laurian, Timotei Cipariu et beacoup d’autres se sont impliqués. On ne peut pas ignorer le fait que, l’idée politique lancée par Inochentie Micu Klein, étant intimement liée à la situation du peuple roumain de Transylvanie, a réussi à animer les esprits des intellectuels, des prêtes et des laiis, gréco-catholique et ortodoxes, a evolué thématiquement par une mise en évidence encore plus précise de ses buts, et par l’ouverture de l’horizon argumentatif, étant statuée dans le Supplex et ensuite dans les décisions de l’Assemblée Nationale de Blaj. On voit ainsi comment une idée juste et bénie par Dieu aspire à dépasser le concept pour devenir vie. |
|
