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The STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI issue article summary
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Abstract: Le statut d’église domestique et célule de base de la société ou
le dignité de la famille au-delà des ombres actuelles. On désigne la famille à
travers les expressions „l’église domestique” et „la célule de base de la société”;
loin de s’opposer, ces deux syntagmes définissent profondément et de manière
complémentaire l’institution de la famille. Car, la famille implique une profonde
dimension naturelle (l’importance du mariage et de la communauté familiale est
reconnue par toute civilisation) et sociale (c’est dans la famille que naissent et sont
normalement éduqués tous les membres de la société), mais aussi surnaturelle (elle
suppose un projet divin de réalisation humaine – illustrant de plus le rapport entre
le Seigneur et son Église – et constitue le milieu où naissent et sont formés les fils
de Dieu). Les couples et les familles chrétiens vivent dans le monde, partageant
avec leur semblables le bien et le mal. Malgré cela, les époux chrétiens et les autres
membres de la famille sont appelés à vivre dans le monde sans lui appartenir,
c’est-à-dire en témoignant constamment leur foi, surtout à travers leur amour
vis-à-vis aux plus faibles et souffrants, qui peut se concrétiser en diverses formes –
matérielles ou spirituelles – selon les nécessitées du monde et du temps. La
théologie post-Vatican II a approfondi l’idée de la vocation spécifique au mariage
et à la famille, qui consiste dans l’édification du Regne de Dieu dans le monde. Les
membres de la famille chrétienne reçoivent et transmettent à leur tour –
individuellement et de manière communautaire – l’Évangile, en participant à la
vocation universelle à la sainteté. La famille est une communauté priante,
témoigne de l’alliance pascale, bénéficiant de la vie sacramentale de l’Église. Malgré
le scepticisme et même l’opposition de la société actuelle, l’Église propose
aujourd’hui, comme toujours, une morale pour le couple et la famille; son principe
fondamental est le renouvellement de la transmission de la morale de la famille, en
fidélité par rapport à la vérité. L’Église considère avec beaucoup de réalisme des
problèmes tels: les difficultés vis-à-vis à la compréhension du statut de l’embrione,
la contreception, l’avortement, les technologies de reproduction, la convivance, le
divorce, le mariage des divorcés etc. Dans sa pastorale, elle essai de joindre la
miséricorde et la vérité, sans cesser de réaffirmer les valeurs toujours valables du
mariage et de la famille: l’amour, la fidélité, l’indisolubilité etc. L’exemple de bien
des couples et familles qui savent encore vivre le véritable sens du mariage et du
foyer montre le fait que l’enseignement de l’Église dans ce sens n’est pas une
simple pretention démodée, mais une pédagogie qui peut soutenir l’homme actuel. |
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