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The STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI issue article summary
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Abstract: Cet ouvrage représente notre commentaire d’un fragment de texte humboldtien, concernant la relation qui s’établit entre l’objet, le sujet et le langage (en tant que langue - que nous avons considérée ici sous ses aspects historique et fonctionnel) participant à la constitution des phénomènes, dans le sens post-kantien ou phénoménologique du terme. Notre thèse principale, c’est que Guillaume de Humboldt a ’annoncé’, il y a presque deux siècles, la façon dont nous (appartenants au temps de la postmodernité) envisageons aujourd’hui cette constitution comme collaboration de trois ’actants’ ontologiques. De ces trois actants, le ’monde’ et le ’moi’ ont fait depuis longtemps carrière dans la reflexion philosophique. Mais l’importance du langage (qui, en vertu de son arbitrariété, ne peut être d’aucune façon conceptualisé comme instrument de la ’réflexion’ du monde ou de l’expression de l’égo) n’est parvenue a faire sujet de débat que grâce à la spéculation structuraliste et poststructuraliste. En notre effort d’interprétation, nous avons invoqué d’un côté l’authorité d’Edmund Husserl et de sa phénoménologie transcendantale, de l’autre celle de Ferdinand de Saussure et du structuralisme pour ainsi dire ’ortodoxe’. Mais le concept fondamental qui nous a guidés (même si non pas de façon explicite) en notre recherche appartient à Eugène Coserio: il s’agit de la fonction significative en tant que création de signifiés. Nous croyons que dans ce concept la théorie ’philosophique’ de l’égo absolu et la théorie ’linguistique’ du signifiant parviennent a une synthèse qui seule pourrait fournir le point de départ des recherches scientifiques appartenant au paradigme de l’age postmoderne. |
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