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Rezumat articol ediţie STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI
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Rezumat: L’indifférentisme religieux, une réalité qui nous concerne.
Quelques signes alarmants sur l’état de la foi en Roumanie. Bien que
l’indifférence (surtout dans le domaine religieux) constitue une dimension
difficilement à définir, l’un de ses traits fondamentaux est la déchéance des
valeurs considérées jusqu’à un moment donné comme importantes. En ce qui
concerne l’indifférentisme religieux, il se distingue par l’absence de l’inquiétude
religieuse, l’irrelévance de Dieu et de tout problème religieux. Tout le monde
reconnaît désormais que l’Europe est un continent secularisé, profondément
marqué par l’indifférentisme, au moins par rapport aux confessions
traditionnelles et en dépit du revirement du sacre en de nouvelles formes moins
habituelles et de la détente de l’athéisme combatif. On semble croire dans
certains milieux que la Roumanie en fait exception et même qu’elle est capable
d’offrir à l’Europe une nouvelle impulsion de spiritualité. Même si cette opinion
est plutôt favorable, elle n’est pas entièrement réaliste. En fait, il y a bien de
signes qui contredisent cette perspective. En dépit de la confiance dont les
Roumains déclarent investir l’Église (l’institution la plus créditée en Roumanie
depuis des années), les sondages (qui ont assurément plus de valeur que les
simples préjugés) montrent que l’appartenance des Roumains à l’institution
ecclésiale est plutôt relative, la pratique étant simplement festive, en dépit de
l’insistance de l’Église majoritaire (et non seulement) sur cet aspect de la vie de
foi. Mais il est cert que la pratique ne dit pas tout sur la religiosité... Dans ce
sens, il est nécessaire d’affirmer que le contenu de la foi est lui aussi marqué par
l’indifférence, la foi traditionnelle perdant de son intensité en faveur des
superstitions et de diverses tendences syncrétiques. |
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