Rezumat articol ediţie STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI

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    STUDIA THEOLOGIA%20CATHOLICA - Ediţia nr.3 din 2006  
         
  Articol:   VOCAŢIA LA MOARTE, CHEMARE LA VIAŢĂ.

Autori:  .
 
       
         
  Rezumat:  La vocation à la mort, appel à la vie. Dans le contexte où l’on évite à mettre en discussion la dimension de la mort, sans qu’elle devienne par cela inévitable, peut-il être outil à en discerner le message positif (la mort comme appel à la vie) et la proposer comme sujet de réflexion durant la vie? Pour l’Orient antique, la mort s’oppose radicalement à la vie. L’Ancien Testament parle du sheol, le royaume de la mort, tout en soulignant que le pouvoir de l’Ange de la mort est limité par Dieu. Ce qui est encore plus important c’est le fait que la Bible rapporte l’origine de la mort au péché des premiers êtres humains, Adam et Ève. La mort n’est pourtant pas uniquement la punition de la faute, mais aussi l’occasion de la rédemption et de la vie éternelle. C’est là qu’intervienne la valeur du baptême, le sacrement qui nous sauve de la mort du péché. C’est ce qui explique aussi l’attitude des pères et des martyres vis-à-vis à la mort, qui, loin de les épouvanter, leur facilite le don de la vraie vie. Si l’on peut discuter d’une vocation à la mort, elle est étroitement liée à l’appel à la vie. Les Daces pratiquaient la foi en la vie éternelle, parfois à travers des sacrifices humains, ce qui illustre la puissance de cette croyance. La sérénité devant la mort est une coordonnée essentielle de la littérature populaire roumaine (et non seulement); rappelons-nous Miorita ou bien Mesterul Manole, où l’attitude devant la mort est interprétable, selon Eliade à partir des traditions antérieures au christianisme. Celui-ci n’annule pourtant pas cette perspective, par contre (à voire la littérature écrite durant la persécution communiste). De ce point de vu, les témoignages pour la foi, jusqu’au martyre, sont tout à fait illustratifs. Cette dimension a marqué profondément l’identité de l’Église gréco-catholique roumaine durant le siècle passé. Le pape Jean Paul II a souligné cela à plus d’occasion, lui aussi se faisant témoin de la véritable vocation à la mort, après l’avoir prêchée. Son testament, tout comme la présence des croyants dans la place Saint Pierre lors de son agonie et le moment de funérailles ont transformé sa mort en une occasion d’apostolat. Chaque mort peut le devenir et chaque vie peut être plus véritablement vécue dans la lumière de la mort.  
         
     
         
         
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