| |
Rezumat articol ediţie STUDIA UNIVERSITATIS BABEÅž-BOLYAI
În partea de jos este prezentat rezumatul articolului selectat. Pentru revenire la cuprinsul ediţiei din care face parte acest articol, se accesează linkul din titlu. Pentru vizualizarea tuturor articolelor din arhivă la care este autor/coautor unul din autorii de mai jos, se accesează linkul din numele autorului. |
|
| |
Rezumat: Il n’est pas aisé de parler de la situation actuelle de la théologie sans tomber dans des schémas simplistes. Depuis longtemps déjà il n’y a plus d’unité dans la théologie, non seulement parce qu’il existe différents courants théologiques, mais aussi en raison, au sein même de la théologie, d’un éclatement des matières (théologie biblique, dogmatique, morale...). Parallèlement on observe le souci de nombreux théologiens de souligner le lien vital qui existe entre la théologie et la foi. Le défi le plus grand de la théologie au seuil du troisième millénaire est sans doute celui de retrouver son fondement unificateur. Plusieurs théologiens récents (de Lubac, von Balthasar, Ratzinger) l’ont noté à leur manière en parlant, par exemple, de théologie à genoux. La théologie, en effet, ne peut pas plus se réduire à une science que la foi ne peut être ramenée à quelques vérités abstraites. La vérité que tout chrétien (et tout théologien chrétien) cherche est le Christ (Jn 14, 6). Cette vérité est une et immuable ! Il ne faut cependant pas la chercher en dehors des circonstances actuelles, mais dans ces circonstances. Ceci n’est pas aisé parce qu’il est difficile de bien distinguer les circonstances – qui sont autour (circum) de la vérité – de la vérité elle-même, immuable. Et cette vérité n’est pas seulement source d’une science, mais source de vie.
Le propre du sage est d’ordonner, nous dit la tradition théologique. Cela signifie que la théologie ne se limite pas à organiser entre elles quelques vérités, mais qu’elle ordonne et oriente le coeur et l’intelligence du théologien vers la vérité. Il faut redécouvrir cette dynamique interne de la théologie. Alors la théologie sera plus qu’une science, elle sera aussi une sagesse qui aidera tout homme à redécouvrir la signification profonde de la vie (qu’est-ce que la vie ?) et son sens dynamique (en vue de quoi ou de qui l’homme vit-il ?). On comprend alors qu’il existe un lien essentiel entre la théologie et la foi, parce que cette dernière demande la réponse de tout l’homme à la vérité et à l’amour de Dieu. C’est précisément parce que la réponse de l’homme ne peut pas être seulement intellectuelle, que la théologie ne peut pas se réduire à une science, mais qu’elle est aussi sagesse. Cela signifie que le renouveau de la théologie suppose une vie de foi et une communauté de foi. Seule la vie de foi peut donner à l’homme cette ouverture de l’intelligence et du coeur dont il a besoin pour chercher et trouver la vérité qui est le Christ, sans ramener la théologie à un pur jeu intellectuel et la vie de foi à un comportement pieux.
|
|
