![]()
AMBIENTUM BIOETHICA BIOLOGIA CHEMIA DIGITALIA DRAMATICA EDUCATIO ARTIS GYMNAST. ENGINEERING EPHEMERIDES EUROPAEA GEOGRAPHIA GEOLOGIA HISTORIA HISTORIA ARTIUM INFORMATICA IURISPRUDENTIA MATHEMATICA MUSICA NEGOTIA OECONOMICA PHILOLOGIA PHILOSOPHIA PHYSICA POLITICA PSYCHOLOGIA-PAEDAGOGIA SOCIOLOGIA THEOLOGIA CATHOLICA THEOLOGIA CATHOLICA LATIN THEOLOGIA GR.-CATH. VARAD THEOLOGIA ORTHODOXA THEOLOGIA REF. TRANSYLVAN
|
|||||||
Rezumat articol ediţie STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI În partea de jos este prezentat rezumatul articolului selectat. Pentru revenire la cuprinsul ediţiei din care face parte acest articol, se accesează linkul din titlu. Pentru vizualizarea tuturor articolelor din arhivă la care este autor/coautor unul din autorii de mai jos, se accesează linkul din numele autorului. |
|||||||
STUDIA PHILOSOPHIA - Ediţia nr.2 din 2024 | |||||||
Articol: |
QU’EST-CE QU’AVOIR DROIT ? CONSIDÉRATIONS PHILOSOPHIQUES ET PORTÉE ÉTHIQUE DU DROIT / WHAT DOES IT MEAN TO BE ENTITLED? PHILOSOPHICAL CONSIDERATIONS AND ETHICAL SCOPE OF LAW. Autori: ADÈHÈ ESSOSSIMNA POKORE. |
||||||
Rezumat: DOI: 10.24193/subbphil.2024.2.02 Available online 2024-08-30 pp. 27-52 VIEW PDF FULL PDF ABSTRACT. Il parait fondé d’affirmer, sur la base de l’esprit de l’article premier de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1789, que l’homme est, par nature, un être de droit, c’est-à-dire qu’il jouit naturellement de différents droits en dehors de toutes considérations raciale, politique, ethnique, religieuse, et entre autres. Il s’agit par exemple des droits à la vie, à la santé, à la sécurité, à l’expression, aux loisirs, à la propriété, à la liberté de choix, à la créance, etc. Ils sont dits des droits subjectifs. Dès lors, la notion « avoir droits » paraît être claire, nette et compréhensible sans aucune ambiguïté. Il est évident que l’homme, grâce à sa nature, possède des droits, qui sont inaliénables, et susceptibles d’être mobilisés aisément par celui-ci. Cependant, en société, la mobilisation de tous les droits par les individus, légitimes qu’ils soient, n’est pas automatique ou de facto garantie. En pratique, il arrive que l’individu ne soit pas en mesure de mobiliser et de jouir aisément de tous les différents droits. Par exemple , certes, le droit de fumer est reconnu à tout individu majeur, mais il n’est pas permis de fumer dans tous les espaces publics, sauf ceux aménagés à cet effet. En fait, fumer dans tous les espaces publics n’est pas de facto un droit reconnu. L’individu n’a donc pas la possibilité de jouir sans limite de celui-ci. D’où l’interrogation légitime suivante : qu’est-ce qu’« avoir droit » ? En d’autres termes, que signifie que l’homme, en vivant en société, ait des droits ? Quelle peuvent-être alors les considérations philosophiques de la notion « avoir droit » ? Le droit peut-il avoir une portée éthique sur la société ? Si oui, quel est son sens ? Pour répondre à ces différentes questions, qu’il soit permis d’affirmer qu’« avoir droits » quelconques suppose que les individus soient en mesure de mobiliser, de jouir pleinement et de pouvoir réclamer voire revendiquer ces droits sans entrave. Or, ceux-ci ne peuvent, en réalité, jouir, réclamer ou revendiquer que des droits reconnus, de manière effective, par la société. Il revient à considérer, en fait, qu’ils ne peuvent mobiliser et jouir réellement que ceux définis par la société, c’est-à-dire les droits objectifs. Telles sont alors, nous semble-t-il, les différentes considérations philosophiques de la notion « avoir droit ». Ici, la tâche consistera à développer davantage la thèse ainsi présentée dans une perspective de l’approche contextuelle. Keywords: Droit, avoir droit, considérations philosophiques, portée éthique. |
|||||||
![]() |
|||||||