Rezumat articol ediţie STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI

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    STUDIA PHILOLOGIA - Ediţia nr.3 din 2007  
         
  Articol:   LIBRI – VOYAGE ET LIBERTINAGE (XVIIE-XVIIIE SIECLES). NR. 3/2006 DE LA REVUE ÉTUDES DE LETTRES (REVUE DE LA FACULTE DES LETTRES DE L’UNIVERSITE DE LAUSANNE), EDITE PAR FRÉDÉRIC TINGUÉLY ET ADRIEN PASCHOUD, 130 P. / CĂLĂTORIE ŞI LIBERTINAJ (SEC. XVII –XVIII). NR. 3/2006 AL REVISTEI “STUDII LITERARE” (REVISTA FACULTĂŢII DE LITERE A UNIVERSITĂŢII DIN LAUSANNE), EDITAT DE FRÉDÉRIC TINGUÉLY ŞI ADRIEN PASCHOUD, 130 P..

Autori:  CARMEN BOTEAN .
 
       
         
  Rezumat:  Le numéro 3/2006 de la revue Études de Lettres (édité par Frédéric Tinguely de l’Université de Genève et Adrien Paschoud de l’Université de Lausanne) est consacré, comme l’indique le titre, à l’ouverture produite au XVIIe et au XVIIIe siècles par l’interpénétration de la littérature viatique et de la littérature libertine. Le mérite du ce numéro est de traiter l’altérité comme voie vers la relativisation et donc vers la décentralisation qui va, à la fois, déchaîner la pensée (philosophique) et multiplier les modèles existentiels. Mais c’est aussi une démarche qui vise à remettre la littérature dans ses droits: c’est le moment d’accepter de nouveau la fiction après que l’écriture avait été mise à l’épreuve lors de la demande de validation de la réalité. La manière de traiter ces sujets, c’est le regard précis à l’intérieur de l’œuvre pour découvrir des données qui tiennent aussi bien de son intérieur (le personnage voyageur), que de son extérieur (l’auteur, celui qui exerce son côté libertin par le choix de son discours. On souligne surtout cet aspect des attributions de chacun – de l’œuvre et de l’auteur – et c’est au discours qu’on colle l’étiquette «libertin», alors qu’aux éléments épiques, compte tenu de leur caractère expérimental, pratique, on accorde le privilège de se hisser en tant que témoin de l’altérité.) C’est donc à la confluence de trois éléments (l’œil, appartenant au voyageur ; la pensée que l’œil doit, premièrement, confirmer, et puis, au XVIIIe, le sens sera inversé et ce sera l’œil qui proposera à la pensée une réalité qu’elle devra, à son tour, accepter ; la rhétorique, le discours souvent libertin) que la brèche s’ouvre, permettant à la relativisation de surgir. Ce processus a atteint tous les segments de la vie: le religieux, le côté sexuel (très bien analysés dans les pages consacrées aux Bijoux indiscrets de Diderot), la philosophie qui prend conscience de l’importance de l’œil et du plaisir qu’il offre. Ce sont tous des effets de l’expression littéraire libertine qui s’ajoutent à l’exotisme (accompagné par le décentrement géographique et linguistique) inhérent à toute littérature viatique.  
         
     
         
         
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