Rezumat articol ediţie STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI

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    STUDIA IURISPRUDENTIA - Ediţia nr.4 din 2010  
         
  Articol:   L’AFFÉCTATION - FIN DE NON-RECEVOIR DE LA REVENDICATION DES IMMEUBLES NATIONNALISÉS DE FAÇON ABUSIVE PAR LE RÉGIME COMMUNISTE?[1].

Autori:  OVIDIU PODARU.
 
       
         
  Rezumat:  L’affectation - le deuxième critère principal qui doit être rempli pour qu’un bien puisse être considéré comme appartenant au domaine public - représente une question juridique trop peu étudiée par notre droit administratif. Ses implications dans le processus d’implémentation de la Loi no. 10/2001 ont été analysées encore moins. L’affectation peut-elle empêcher la restitution à l’ancien propriétaire ou à ses héritiers d’un bien confisqué de façon abusive pendant l’ancien régime? Cette question constitue l’objet d’étude du présent article. Ainsi, dans le "droit commun" (administratif), le principe consiste à considérer que l’annulation du titre de l’État (ou de l’unité administrative territoriale) entraîne l’annulation du régime domanial (l’inaliénabilité spécifique de celui-ci n’étant pas en mesure d’empêcher la restitution du bien à l’ancien propriétaire). Cependant, d’autre part, notre système juridique a emprunté le principe français (contraire au principe allemand), selon lequel le bien lui-même est inaliénable, et pas seulement son affectation. Malgré ça, la loi spéciale établit une solution partiellement différente pour les diverses situations qui peuvent apparaître en pratique: a) dans l’hypothèse où les terrains sont soumis à des servitudes légales ou à des aménagements d’utilité publique rurale ou urbaine, l’affectation, cause de l’inaliénabilité, prévaut à la restitution en nature; autrement dit, l’affectation, qui exprime l’intérêt public, l’emportent sur le caractère abusif de la nationalisation du bien, de sorte qu’en guise de réparation il y aura restitution d’un équivalent;b) dans l’hypothèse des immeubles - bâtiments destinés à l’usage d’un service public, l’immeuble doit être restitué en nature; cependant, l’affectation subsiste - temporairement - de sorte que c’est elle et non pas le bien qui est "inaliénable" pour quelque temps.Le traitement différent s’explique par des raisons pécuniaires et de mutabilité du service public.

Mots-cléfs: domaine public, affectation, utilité publique, immeuble nationalisé de façon abusive, restitution en nature / en équivalent

 
         
     
         
         
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